"Laisser nos enfants tranquilles" (article)

Article très intéressant ICI de Jay Griffiths qui prone de suivre le rythme des enfants et leur laisser davantage de liberté

C'est intéressant! Quand je repense à mon enfance, mes meilleurs souvenirs viennent des grandes parties de jeux avec les enfants de ma résidence. J'habitais dans un immeuble dans une petite ville. Été comme hiver, on nous laissait jouer dehors longtemps entre nous, sans le regard des adultes, et même si je ne vagabondais pas dans la campagne, cette relative liberté était précieuse.  
Je me souviens aussi de mon grand-père qui nous emmenait dans la remorque de son vélo, dans son jardin potager en dehors de la ville. On pouvait tout faire, tirer de l'eau à la pompe, creuser dans la terre, faire des petites rivières, cueillir des fruits, fouiller dans la cabane...
Mes enfants ont grandi dans une maison individuelle et pour jouer avec des copains, il fallait s'inviter. Ils ont eu une enfance différente de la mienne, j'aurais aimé qu'ils connaissent ces plaisirs là aussi. 

J'ai grandi dans un village et on jouait beaucoup avec mes 3 voisines, notamment dans leur cave et devant la maison, c'était bien agréable.

Ça fait réfléchir
J'ai grandit aussi dans 1 petit village, ma mère nous mettait dehors des qu'il ne pleuvait pas; on allait où on voulait dans les collines alentours, au village à 1 km, sans rendre de compte, sans téléphone portable, faudra que je la remercie; et pourtant je me rappelle avoir éprouvé 1 très grand sentiment de liberté quand j'ai été majeure et que j'ai eu mon premier véhicule, et pas de compte à rendre...

J'adore foutre mon fils de 3 ans dans le jardin, pour qu'il creuse, ramasse des bestioles, joue tout seul, je m'en fiche s'il revient tout sale, mon mari aime pas trop qu'il farfouille partout.. Mais il aime bien être tranquille aussi

Elle ne va pas comprendre, ta mère.  C'est vrai que c'est un beau cadeau, la liberté et la tranquillité. 

Aujourd'hui encore, j'adore être dehors et me balader avec mon chien dans les forêts du coin. Avec une copine, c'est encore mieux! Ce qui me plairait aussi, c'est vivre dans un endroit où je pourrais sortir mon fauteuil de camping pliant sur le trottoir pour tricoter en papotant avec les voisines. 

Malheureusement à notre époque on ne peut plus toujours laisser vagabonder les enfants seul avec tout les détraqués qui courent dans nos rues .. et même à la campagne ...
J'ai eu une enfance très libre ... mais de nos jours je ne sais pas si je peux donner cette liberté la à mon fils ...

Oui, aujourd'hui, on a davantage peur. 
Quand on était toute une bande, on pouvait compter les uns sur les autres et alerter si la situation paraissait louche. Moi, je savais que ma mère n'était pas loin et mon frère était toujours avec moi. C'était sécurisant.
Et puis, il faut que les conditions de vie s'y prêtent, ce n'est pas possible partout...

Mouais. Ce genre d’article qui reprend le mythe du bon sauvage ne me convainc guère. Il parle d'enfants libres et heureux, mais qu'en est-il de la mortalité infantile dans ces peuples? De la pédophilie? La situation des femmes?

De plus il part du postulat que tous les enfants occidentaux sont malheureux et tous les "sauvages" heureux, ce qui est faux.

Il y a autant de détraqués qu'avant, c'est juste qu'avec la télé, internet ou autres nous en entendons beaucoup plus parler.... 

Moi je pense que si en France nous étions moins individualiste et qu'on faisait attention aux gens, aux enfants, aux animaux qui nous entoure, on pourrait laisser les enfants jouer dehors, mais maintenant personne ne se sent plus concerné par rien... Pour moi c'est ce qui a changer...  

Je pense qu'il faut un juste milieu, un enfant a besoin d'encadrement, mais a la fois il faut qu'il fasse des erreurs pour apprendre, aussi de liberté...

Oui! Pour les détraqués, on les trouve principalement dans les familles, en occident aussi.
Et c'est vrai que l'article oppose les deux façons de vivre sans nuances mais il donne quand même à réfléchir. Je ne m'imagine pas décapiter un oiseau pour manger,  mais ça m'a rappelé combien j'avais été joyeuse et comblée dans ces moments de semi-liberté, il y a longtemps maintenant...

Je suis d'accord sur l'idée que l'on contrôle trop nos enfants. Moi aussi mes meilleurs souvenirs d'enfances sont ceux où je jouais dehors jusqu'à plus d'heure. Mais concrètement ce n'est plus aussi facile à mettre en oeuvre aujourd'hui, simplement parce que le mode de vie est différent. Je vis en plein centre ville, il y a des voitures partout, je ne pourrai pas laisser ma fille vaquer sans danger n'importe où. Sera-t-elle plus malheureuse pour autant ?

Pour les détraqués, je crois qu'en effet ils ont toujours été là, mais on en parlait pas.

Komonosu, tu as raison, cet article est relativement simpliste, mais je pense qu'il y en quand même pas mal de vrai sur les conclusions par rapport à nos sociétés (perso j'ai pas besoin de savoir comment vivent les gitans de Scandinavie et les Papous pour sentir que je fais bien en suivant le rythme de mon enfant).
C'est vrai que par exemple dans mon quartier, je ne pense pas que je laisserai mon fils jouer dans la rue, ne serait-ce qu'à cause de la circulation. Mais c'est dommage et j'aurais bien aimé le faire (d'ailleurs c'est pas pour rien qu'on se serre la ceinture pour payer un nouvel appart).

Adalite tu peux venir au Caire pour tricoter devant la maison avec les voisines, c'est tout à fait typique d'ici ! (enfin, elles tricotent pas trop parce que c'est pas la peine d'avoir trop de lainages par ici   )

Merci Lilou pour cet article!

J'ai moi-même été élevée à la campagne, et mes meilleurs souvenirs restent effectivement les moments passés à jouer dehors et à bricoler avec mes sœurs, les copains, les voisins... Et plus tard, en période d'adolescence, ce sont ces petits moments volés de liberté qui m'ont également beaucoup marqués (premières vacances avec les copains sans les parents, sorties etc).

Globalement, je suis assez d'accord avec les idées exprimées par cet article, même si ça va parfois un peu loin...
Je crois que les bébés ont besoin de nous, d'être rassurés par notre proximité. Aujourd'hui, la société va plutôt dans le sens inverse où les bébés doivent faire leurs nuits à 1 mois dans leur lit tout seul dans leur chambre, sont collés dans un transat, une poussette, une chaise haute toute la journée, il ne faut surtout pas les porter etc...
Au quotidien, on a également un grand rôle à jouer en les laissant devenir autonomes à leur rythme, et en les "laissant faire par eux-mêmes", même si cela demande plus de temps... (sauf pour l'alimentation par contre   )
Je suis assez d'accord aussi sur le fait que les enfants sont aujourd'hui bien trop souvent enfermés, et "cadrés" dans leurs activités quotidiennes (la crèche, puis l'école, puis à la maison le repas, le bain...), ils ont d'autant plus besoin de "prendre l'air" et de se sentir libres lorsqu'ils ne sont pas dans ces activités. J'habite à la campagne, et j'accorde encore une grande importance à laisser mes filles jouer et vaquer dehors, quotidiennement, été comme hiver. Après, elles sont encore petites et j'ai toujours un œil sur elles, et le cadre est sécurisé, je ne les laisserais pas s'échapper je ne sais où, la liberté des enfants doit je pense être cadrée au préalable par les parents car les enfants n'ont pas conscience des risques. En ville, il y a les aires de jeux, les parcs, où les enfants peuvent tout aussi bien s'épanouir!

sur le principe je suis d'accord, mais je m'interroge, je suis la seule à être justement tombée sur des détraqués pendant mes moments de liberté enfant ?
on était en bande, mais les bandes se séparent, il y a un moment où le reste du chemin se fait seul, la bande n'est pas une protection très efficace...

j'essaye de laisser de la liberté à mes enfants, mais dans des espaces sécurisés... le jardin elles peuvent y être seul, on a des murs très hauts, un portail fermé à clef, la pire rencontre qu'elles puissent y faire c'est une grenouille...
en extérieur, je ne sais pas comment je réagirais quand elles seront plus grandes, je n'ai pas la moindre envie qu'elles soient exposées à ce que j'ai vécu.

Chacun fait en fonction de son histoire aussi, c'est sûr ! Perso je ne suis jamais tombée sur des détraqués, mais je ne suis jamais allée bien loin de la maison seule, faut dire. Y'a qu'une fois, j'avais 13 ans et je suis sortie avec un mec de 27, quand j'y repense j'ai des frissons dans le dos, heureusement que le soir j'ai eu une sorte de réflexe et je suis vite rentrée car je crois que je serai passée à la casserole. Mais c'était en vacances et avec la bénédiction de ma mère   

L'article est intéressant. Je suis plutôt partisane de laisser libre les enfants en les rendant responsable. Cette "éducation" commence dès bébé (ouvrir les tiroirs mais ne rien casser et faire attention à ses doigts) et doit être adaptée à l'âge des enfants. Le parent doit faire sentir à son enfant qu'il sait qu'il est capable de faire ça, d'etre conscient des règles, autonome... On doit leur apprendre cette liberté (savoir retrouver sa maison par exemple, laisser un enfant décider du chemin, le laisser seul à la maison pendant qu'on fait autre chose, comme des courses rapides puis plus longues).
Un truc qui me rend folle c'est quand un enfant de 7-8 ans ne sait pas rentrer seul chez lui. Certes en milieu urbain c'est plus difficile mais c'est surtout que nous voyons cela comme plus difficile. L'enfant connait le milieu, y est habitué (depuis sa naissance!), tout comme un enfant vivant en milieu rural est habitué à son milieu. (je ne parle pas de personnes ayant déménagé!)

Je suis tout de même sceptique par rapport à la nourriture. Enfant aussi, nous avons mangé seuls ce que nous trouvions (fruits principalement), voire même cuisson (feu de camps) de pommes de terre, maïs que nous avions récolté (ou chapardé parfois) mais c'était plus du goûter qu'autre chose!
Je suis encore plus sceptique quand il est dit que les enfants ne peuvent pas être libre à moitié. Nos sciétés occidentales ne nous laissent pas la possibilité d'être tout le temps libre. Il y a l'école, le travail qui sont de sérieux freins à notre liberté mais rien n'emêche d'être libre le soir, le week end, les vacances.

Merci LilouVG pour cet article. Mais je ne pensais pas être à ce point là un électron libre...
J'ai été très libre mais je n'ai jamais été confrontée à de personnes dangereuses (en fait si, notre mère nous disait de qui se méfier et surtout nous avions l'interdiction absolue de monter dans une voiture ou de rentrer dans une maison et ma soeur et moi ne devions, justement, jamais nous séparer).

Malheureusement mon parcours pro et celui de mon conjoint me confirme qu'il y en a de plus en plus de detraques .... et en histoire personelle j'habite a  moins de 10 km du village de pierrot le fou  ( victime Estelle 10 ans qui etait partie faire du velo et qui n'est jamais revenue ) bref ...
Et pour en revenir a l'article il est plus facile d'enseigner le danger de la foret vierge ( serpents et betes feroces en tout genre .... ) que de lui dire que les hommes sont quelques fois plus dangeureux que des serpents ....

Mon rêve serait 1 maison à la campagne, assez isolée pour laisser mes 2 garçons aller se ballader sans risquer de se faire renverser par 1 voiture, c'est ce que je redoute le plus
J'aimerai qu'ils aient la chance de connaître la liberté que j'ai connue
J'essaye de les autonomiser 1 Max ( parce que c'est pratique quand même 1 gosse qui s'habille tout seul, qui va au wc tout seul, qui mange tout seul), ça me fait gagner du temps, du temps que je peux prendre pour les câlins, les histoires ou aller sur mon forum préféré  
Le plus grand 3 ans et le petit est beaucoup trop
Petit pour l'autonomie, pour l'instant je le materne 1 max

Moi j'ai vécue toute mon enfance à la campagne dans un petit village avec plein de champs on était toute bande où à partir de 4/5 ans on partait se balader dans les champs et hors de portée des parents mais tout le monde se connaissait et on savait que l'on veillait les uns sur les autres !!!

Mon chéri au contraire à vécu son enfance en ville mais pareil était très libre il partait faire du vélo partout parfois à plus de 30 bornes de chez lui alors qu'il n'avait pas encore 10 ans mais il n'y avait pas autant de voiture et de fou du volant !!!

Je sais très bien que malheureusement je ne pourrais pas laisser ses liberté là à mon fils et je le regrette fortement car on a eu des enfances heureuses grâce à cela !!!
Mais franchement quand on voit qu'en ce moment il y a 2 violeur et un pédophile en liberté qu'ils recherchent et ça c'est seulement ceux où l'on est au courant ça fait réfléchir à la liberté que l'on peut laisser à nos enfants !!!

Ici aussi avec mon homme, on a été libre, lui en ville il partait avec ses copains en vélo la ou il voulait, et moi en rase campagne ( on était 2 filles du même âge et il y avait 15 autres habitants lol) on faisait ce qu'on voulait. Quand j'y pense on faisait vraiment n'importe quoi, on montait dans les granges au milieu des bottes de foin qui pesaient 10 fois notre poids on s'y caché, faisait des cabanes, en foret idem, on pique niquait partout dans les prés de l'une ou de l'autre au milieu des vaches ou chevaux bref vraiment c'était le rêve. Par contre, tellement éloignée que l'on ne faisait rien, aucune activité( piscine foot gym etc) et on était tout le temps que 2.

Aujourd'hui nous sommes en petite ville un peu éloigné du centre ville, dans un lotissement. J'autorise mes filles de 5 et 8 ans à aller jouer sur la route ou chez les copines ; mais pas de vélo seule ailleurs que sur la route du lotissement ( les voitures filent à plus de 70km/h sur la route à côté). Il y a 2 espaces verts en friches avec du bois entassé, elles n'ont pas le droit d'y aller avec 1 mètre d'herbe, il doit y avoir une sacré faune qui ne me plait guère .... ( Avant tout était entretenu à mon 'époque' et on allait partout ; là elles peuvent même pas aller dans le pré à côté  )

Ma grande dans 2 ans sera au collège, elle ira à pieds, moi j'y suis allée sans téléphone et j'étais à 25 km de chez moi, je prenais le car, etc. Là, son papa travaille au même endroit et au même heure pratiquement, alors elle ira pas souvent seule lol.

J'avoue que j'aimerais qu'elles aient autant de liberté de nous on a eu, mais au jour d'aujourd'hui c'est pas réalisable, à moins que je retourne dans mon micro village ; mais elles seront éloignées de tout, ne feront aucune activités extrascolaires, et ne verront aucune copine ... du coup, je ne sais pas ou est le bénéfice dans tout ça. 

J'ai toujours vécu dans une gosse ville. Pour autant, le quartier était calme. On avait le droit de faire du vélo dans l'impasse. A partir de 9 ans, je pouvais aller chez mes grands-parents ou à mes activités extra-scolaires toute seule. Ca représentait environ 15 minutes à pied. La liberté, je l'avais pendant les vacances scolaires. J'allais à la campagne chez mes grands-parents. Dès qu'on était sur qu'il dormait bien pendant la sieste, avec mes cousins, nous prenions la poudre d'escampette. On a quand même fait des trucs dangereux… Qui heureusement n'ont pas eu de conséquences.
Je partais aux scouts et contrairement aux idées reçues, c'était un grand espace de liberté. Nous avions des rôles à tenir au sein de notre équipe afin que l'équipe soit autonome vis à vis des encadrants. A partir de 11 ans, on partait 2 jours par équipe en randonnée, sans adulte avec nous. On a bien ri, on a fait beaucoup de bêtises mais on a aussi croisé un mec bizarre. Nous étions en Corse. Une dame dans le village nous avait mis en garde sur les hommes qui rodent. A l'époque, la pédophilie était tabou, aucun média n'en parlait. A la sortie du village, alors que j'allais faire pipi dans la forêt qui bordait la route, un mec à poil s'est levé et m'a dit: "hey petite, vient me voir". Les avertissements de la dame ont raisonné en moi. Je suis vite partie. On est retourné au village en courant pour appeler un responsable. On a croisé les gardes-forestiers. La dame les avait prévenu. Ils nous ont escorté dans le maquis pendant 2 heures.
En été, ce qui me manque le plus, c'est la vie en plein air, l'odeur de l'herbe, de la forêt, les grands espaces…

La liberté qu'on donne à ses enfants dépend sans aucun doute de celle que l'on a eu et surtout de comment nous l'avons vécu.

Personnellement j'ai grandi en "banlieue", très vite on a été laissé assez libres, et à même pas 10 ans on jouait tous en bas des immeubles avec tous les enfants du quartier, ça m'a laissé de supers souvenirs, les parents étaient plus libertaires mais ils étaient sans doute moins "réfléchis", souvent quand je reparle de mon enfance avec ma mère elle me dit, pour justifier des "fautes" ou des "manques", qu'à l'époque les adultes ne réfléchissaient pas autant que maintenant et qu'ils ne "savaient pas". Malgré tout, je la remercie pour cette liberté, on partait en vélo après l'école, on trainait dans la ville entre copains, c'était génial, mais c'était dangereux. J'ai été confrontée à la délinquance, à la violence injustifiée, je sais que mon fils ne sera pas laissé aussi libre que moi, il sera libre de tout mouvement dans un périmètre sécurisé et/ou avec mon œil toujours sur lui.

J'ai de la chance,je suis dans un village, en plein centre ville et j'ai la chance d'être dans une rue pietonne . Mes grands de 11 et 13 ans peuvent donc aller à l'épicerie, chercher une glace.... 
Ils vont même parfois s'assoir avec les mamies de la rue derrière pour papoter .
Vu où nous habitons, ils ont quand même la chance de pouvoir être plutôt libre.

Ce que je leur demande, c'est de revenir régulièrement à la maison pour me dire que tout va bien ou de me téléphoner.

Ma grande angoisse, c'est qu'il y-a la plage à moins de 200m de la maison, mon grand veut y aller avec des copains cet été et là, je stresse déjà  . Mon mari me dit de le laisser , qu'il est grand , il stresse moins que moi .

Ce qui me dérange aujourd'hui quand j'écoute des mamans à la crèche, c'est que je trouve qu'on essaye absolument de suivre des "bonnes" règles , un idéal d'éducation, alors que je trouve que dans bien des cas, rien ne vaut l'instinct maternel .
Par exemple, quand ma puce pleure, je me suis jamais posé de question , je vais la chercher et je lui fais un gros câlins.

Par contre, si je me pose des questions sur un sujet, pour l'alimentation par exemple, là je vais à la pêche aux info en prenant ce qui me semble le mieux et la plus adapté pour ma puce. Mais je n'hésite pas à apporter des modifications si cela me semble mieux.

alexni a écrit:

Ce qui me dérange aujourd'hui quand j'écoute des mamans à la crèche, c'est que je trouve qu'on essaye absolument de suivre des "bonnes" règles , un idéal d'éducation, alors que je trouve que dans bien des cas, rien ne vaut l'instinct maternel .
Par exemple, quand ma puce pleure, je me suis jamais posé de question , je vais la chercher et je lui fais un gros câlins.

Par contre, si je me pose des questions sur un sujet, pour l'alimentation par exemple, là je vais à la pêche aux info en prenant ce qui me semble le mieux et la plus adapté pour ma puce. Mais je n'hésite pas à apporter des modifications si cela me semble mieux.

Je suis le même fonctionnement ! ;)

Je sais plus qui parlait des Scouts, justement je compte bien y inscrire mon fils. Son père y a été toute son enfance (et il en fait encore partie aujourd'hui même si concrètement il n'organise plus rien) et c'est formidable tout ce qu'on y apprend et surtout ce qu'on y vit : ses meilleurs amis sont des Scouts, c'est comme une 2ème famille. J'aurais aimé être Scout également mais dans mon petit village il n'y avait qu'un petit groupe de garçons et rien pour les filles... (bon, ça c'est ce qui m'embête un peu pour les Scouts, je sais pas si en France maintenant c'est mixte, mais ici ça commence à être mixte que pour les groupes de vraiment grands, je crois vers 16 ans voire 18).

Je ne sais pas vous, mais je pense que l'article n'a pas pour but de condamner nos méthodes d'éducation occidentales ou de dire que nous n'avons aucune raison de restreindre certaines libertés de nos enfants, je crois qu'il répond surtout à ceux qui veulent "apprendre l'autonomie" aux bébés en les laissant pleurer pour qu'ensuite ils sachent se débrouiller, et il montre que dans nos sociétés où nous appliquons cette méthode, finalement nos enfants sont beaucoup moins indépendants que dans d'autres sociétés où ils sont maternés. Je ne crois pas que l'auteur nous incite à lancer nos enfants dans la forêt pour chasser leur repas de midi   Il nous montre juste un contre-exemple. Et il montre aussi la contradiction entre vouloir apprendre l'autonomie à des bébés, pour ensuite les rendre dépendants de nous car ils n'auront plus grand-chose à faire seul par la suite.

C'est justement moi qui parlais des scouts, mon fils y était   
Ici, les filles ne sont pas avec les garçons, même chez les ados , par contre il y-a des rassemblements mixtes.